2019 aura été une année très positive pour le marché de l’immobilier. Elle s’est soldée par de très nombreuses ventes immobilières notamment dues à la baisse des taux d’emprunt. En effet, le taux d’intérêt moyen sur les crédits immobiliers a baissé en 2019 (jusqu’à 1.12% en novembre).
Nous constatons une forte hausse des ventes des logements anciens, qui a dépassé la barre des 1 million fin septembre 2019. Cela a notamment entraîné une hausse des prix de l’ancien (+3.2% en 2019).
La forte demande a des répercussions sur le prix des maisons et appartements : une forte augmentation de ces prix dans les secteurs les plus recherchés comme Paris, qui a enregistré une hausse de 6.1% de ses biens et Lyon, qui a enregistré une hausse de 11.3%.
Globalement, la demande de l’immobilier dans les grandes villes s’est fortement accentuée au détriment des zones rurales.
En 2020, la tendance ne devrait pas s’inverser : hausse des prix de l’immobilier, comme en 2017, 2018 et 2019. Les spécialistes prévoient malgré tout un ralentissement. D’après les prévisions, en 2020, elle s’élèverait à +1.5% du prix de l’immobilier actuel et avec des pics à +5% pour les grandes agglomérations.
Au niveau des biens situés dans les zones rurales ou dans des villes peu dynamiques, ils auront, comme en 2019, des difficultés à être vendus. Par conséquent, les prix de ces biens seront en baisse ou tout du moins, n’augmenteront pas plus vite que l’inflation.
Le prêt à taux zéro (PTZ) devait être supprimé en janvier 2020 dans les zones étendues c’est-à-dire dans les zones B2 et C. Il sera finalement maintenu jusqu’au 31 décembre 2020 pour ces deux zones car l’arrêt de ce prêt aurait pour conséquences de pénaliser le secteur de la construction mais également de bloquer les ménages modestes à acheter leur appartement ou maison et ainsi à devenir propriétaire.
La plupart des maisons neuves Compagnie de Construction se situent en zone PTZ.
Le PTZ permet de financer une partie de l’achat ou de la construction d’une résidence principale. Vous devez respecter certaines conditions pour y avoir droit, par exemple de ne pas dépasser un certain montant de revenus ou bien, pour certains cas, de ne plus avoir été propriétaire de son domicile dans les deux années précédant la demande du prêt. Le montant de celui-ci dépend, en plus des revenus et du nombre de personnes qui occupent le logement, de la zone dans laquelle est implanté votre bien (A, A bis, B1, B2 ou C, C étant les zones les plus rurales). Il est possible de compléter ce prêt avec un ou plusieurs autres prêts.
La taxe d’habitation est un impôt local sur votre logement qui dépend de ses caractéristiques, de sa localisation, mais également de votre situation personnelle (revenus, composition du foyer…). Tous les propriétaires, locataires ou occupant à titre gratuit doivent payer cette taxe pour leur habitation principale. Si vous possédez une résidence secondaire, cette taxe est également obligatoire.
Depuis 2018, la France tend vers une suppression progressive de cette taxe (uniquement pour votre résidence principale). En 2018, elle concernait 30% des foyers, en 2019 65% et enfin, en 2020, 80%. Les 20% des foyers restants verront le montant de leur taxe d’habitation diminuer de 30% en 2021, de 65% en 2022 pour se voir finalement entièrement exonérés de cette taxe en 2023.
La disparition de cette taxe n’est pas sans conséquence, elle entraînera notamment une augmentation de la taxe foncière. La taxe foncière est encaissée par les collectivités territoriales, elle s’applique à tous les propriétaires et usufruitiers des propriétés bâties et non bâties.
Les dispositifs de défiscalisation immobilière sont reconduits à l’identique en 2020 :
En 2019, les crédits immobiliers étaient très attractifs et cela devrait se maintenir pour 2020. En effet, la Banque Centrale européenne (BCE) a pour but de maintenir une politique d’argent pas cher ce qui est favorable au crédit immobilier.
Or, les conditions de l’octroi de crédit vont se resserrer en 2020 car le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a demandé aux banques de limiter les risques liés à l’endettement de leurs clients.
Le crédit d’impôt se transforme en prime à la rénovation énergétique. C’est une aide versée par l’État pour les ménages aux revenus moyens et modestes afin qu’ils réalisent des travaux pour faire des économies d’énergie.
La révision des valeurs locatives, qui est inscrite au projet de loi de finances 2020.